LE LIBAN avril 2015 - 1ère partie

Du 10 au 18 avril 2015

Départ de Genève ce vendredi 10 avril à 7h00, une escale à Istanbul puis arrivée à Beyrouth vers 14h30.

BIENVENUE AU LIBAN

Première partie

Riche d'une longue histoire vieille de 4000 ans le Liban va nous surprendre tout au long de nos visites, grand comme le département de la Gironde, environ 4 millions d'habitants, nous n'aurons pas assez de temps pour tout voir, mais notre fille, qui vit à Beyrouth, promue guide pour notre séjour, nous a offert un tour fabuleux, du Nord  au Sud entre mer et montagne.

Nous avons grâce à elle fait une découverte majestueuse de ce pays que nous avons  parcouru avec un bonheur immense, on s'y attache et on l'aime un peu plus de jours en jours. 
Quelques infos avant de vous raconter et vous montrer ce que nous avons découvert
La monnaie est la livre libanaise LBP (1000LBP = 0,60€) ou le dollars, les petits commerçants préfèrent la livre, mais ce n'est pas une généralité.
Particularités du pays :
      - il n'y a pas l'eau courante, donc chaque jours l'eau est livrée dans des citernes, on peut les voir sur les toits
     - l’électricité est coupée 3 heures par jours afin que tout le monde puissent en avoir. 
      - les Taxis et les services,  service : plusieurs dans la voiture à un prix défiant tout concurrence (pour traverser un quartier ce sera 2000 livres soit 1,20€ sinon avec le Taxi, ce sera 10 000 livres soit 5/6€)
       - les petits commerces sont très présents,très agréables et très fréquentés. Chose que nous perdons de plus en plus dans nos villes.

Je ne voudrais pas vous lasser, ici commence notre voyage

 
  

Sortie de l'Aéroport premier regard sur Beyrouth depuis la voiture
un contraste assez surprenant

Au balcon chez notre fille, avec vue sur la mer
nous sommes dans le quartier Geitawi

Samedi 11, début des festivités, nous partons dans le Nord, en voiture pour un programme chargé. En premier, le gouffre de Betara pas très loin de la réserve des cèdres de Tannourine, à environ 1h30 de route de Beyrouth,  un gouffre où une cascade fait une chute de près de 250 mètres, appelé aussi gouffre des 3 ponts. 

Sur la route  la neige n'est pas loin et la température est fraîche

Arbres en fleurs et neige !

Une belle curiosité de la nature sur un site exceptionnel, nous ne pourrons nous attarder tant il fait froid, la pluie et la grêle ne nous épargneront pas et nous retournerons à la voiture complètement trempés.

Nous reprenons la route pour un arrêt au village d'HASROUN, très typique avec ses tuiles rouges, c'est un des plus anciens village de la vallée de la QUADISHA et un des plus beaux. Il compte aussi 17 fontaines. En cette période, tout est assez désert, mais en été, le village est réputé pour son "souk"

Église St Jude avec sa porte d'entrée très basse qui obligeait les fidèles à baisser la tête en entrant

Le village est au bord d'une faille et les maisons  au bord de la falaise

Un peu plus loin,  Le  Monastère Mar Elisha on y accède par une petite route sinueuse où il ne serait pas bon de croiser un trop gros véhicule.
Consacré à Saint Charbel Makhlouf, moine-ermite maronite, saint patron du Liban.

On peut apercevoir la route en haut à gauche de la photo

En chemin, un autre édifice monumental, le Patriarcat Maronite où nous avons eu la surprise de trouver un arbre généalogique des religions, une merveille.

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Nous passerons la nuit en chambre d'hôte "chez Tony" endroit prisé des randonneurs, non sans avoir été au restaurant où nous avons fait un grand honneur aux plats locaux.

Dimanche 12, La station de ski et la réserve des Cèdres de Tannourine, le froid nous fait renoncer à la visite de ce sanctuaire végétal. Nous immortalisons les cèdres sous la neige, ce qui est quand même magique.

Notre circuit nous emmène jusqu'au monastère de  Saint-Antoine de Qozhaya il renferme  la première imprimerie du monde islamo-arabe, le premier ouvrage (livre des Psaumes de David) fut édité ici entre le XVI et XVII siècle)

L'imprimerie

La pluie a fait la visite avec nous, mais rien ne peut altérer la beauté des lieux.

Un peu plus tard, nous retrouvons le bord de mer et le village de BATROUN célèbre pour ces plages et son charme indéniable.

BATROUN était une ville portuaire et la muraille que l'on peut encore admirer, construite par les phéniciens entour une partie de la localité. C'est le plus ancien témoignage des deux ports phéniciens, un au Nord et l’autre au Sud de ce mur.

Les vestiges du mur Phénicien, c'est impressionnant d'être devant cette page d'histoire

BATROUN est le pays de la limonade, celle-ci n'a rien à voir avec la limonade que nous connaissons, ici elle est composée de citron et de menthe pillée, de sucre, le tout passé au shaker et servi avec beaucoup de glace parfois avec de la fleur d'oranger.

Les pâtisseries Libanaises 

Un plaisir à partager sans modération !

Sont-ce des moutons des prés salés ?

Suite à cette pause gustative, nous rejoignons un peu plus loin  les caves "CHATEAU IXSIR",  propriété de Carlos Ghosn, (PDG de Renault - Nissan) une réunion privée nous empêche de faire la visite des caves. Nous aurons eu le mérité de voir le bâtiment et les voitures luxueuses des invités ! c'est ça aussi les surprises des balades

Un peu déçu quand même, nous reprenons la route, à 2km du village de Rachana, les ruines du château Croisé Smar Jbeil nous font vite oublier cet incident. Nous avons une vue splendide sur la vallée, avec en contre bas la mer et de l'autre côté le Mont Liban.
Taillés dans la roche, les vestiges nous donnent une bonne idée de l'édifice qui date semble -il du XIIe siècle

Vestiges des abreuvoirs pour les chevaux

On voit bien que le château a été construit sur les rochers

 

Vue sur la mer depuis la forteresse

Au pied de ce château, l'Eglise Mar Nohra, où de nombreux visiteurs viennent encore implorer la  guérison de leurs yeux. La porte d'entrée est affublée d'une chaîne taillée à même la pierre.

Lundi 13, Aujourd'hui, visite de Beyrouth,  nous irons de surprise en surprise, dans un chaos architecturale déroutant, on rencontre des demeures anciennes qui côtoient des buildings, des bâtiments non terminés qui attendent on ne sait quoi, des quartiers typiques magnifiques d’authenticité, et d'autres ultra modernes, cette ville est en perpétuel reconstruction.  
Pendant cette journée, la pluie et le soleil vont s'affronter sans relâche

au cœur de la vieille ville

 Quartier Saifi Village vers la Grande Mosquée

Vestige de la guerre, l’œuf, ancien cinéma qui faisait partie d'un  centre commercial "City Center",  des groupes se mobilisent, pour  sauver ce vestige de la guerre qui fait partie du paysage Beyrouthin

 

La mosquée Sunnite Mohammed El Amine, grandiose 9700 m2 de surface bâtie, 5 dôme, 4 minarets de 68 m de haut, elle peut accueillir 6400 fidèles 

 

A ses côtés la cathédrale Saint Georges des Maronites

Place de l’Étoile

Entrée du Souk
 



Sa modernité surprend

Comment à résiste t-elle entre les géants ?

Solidaire c'est une Sté libanaise pour le développement et la       reconstruction, crée après la fin de la guerre en 1990, qui n'a pas trop de sentiment pour détruire de beaux bâtiments ou maisons afin de reconstruire, d’où, des inconditionnels qui résistent, comme ces propriétaires, pour préserver leur bien.

Le Mémorial suite à l’attentat du premier ministre Rafic Hariri du 14 février 2005.

La corniche de Beyrouth

Tout prêt de la Roche aux Pigeons, la maison rose, typique des anciennes maisons Beyrouthines, en sursis face aux promoteurs, pour le moment, des expositions sont organisées et tout est en œuvre pour essayer de préserver cette demeure, vestige d'une belle époque

La Roche aux Pigeons, site touristique incontournable de Beyrouth

Nous reprenons notre balade dans les rues de Beyrouth

La place des Martyrs avant la guerre
(source de la photo  : http://liban.fr.free.fr/page8.html)

aujourd'hui il ne reste que la statue au milieu d'un terrain vague. Un programme de réaménagement et en marche

Signalisation des rues touristiques à Beyrouth c'est joliment dit 

Petite galerie marchande

Il reste quelques bâtisses comme celle-ci qui témoigne de la guerre.

Nous avons eu de la chance de pouvoir entrer dans la gare, eh oui c'est au bon vouloir du gardien si vous pouvez entrer ou pas ! c'est donc avec bonheur que nous avons pris possession des lieux.

Depuis  1990 il n'y a plus de réseau ferroviaire au Liban, détruit pendant la guerre, il n'a pas été réhabilité. Toutes tentatives de remise en état ont été infructueuses. C'est dommage, devant les embouteillages, je pense que cette réhabilitation aurait un sens.

 La Gare dans un état de conservation exceptionnelle

 

On ne peut pas en dire autant des locomotives, plusieurs  datant de la fin du XIXe siècle (dont une de 1894) un musée en plein air.

 

Rare vestige des voies ferrées ici les rails traversent la route juste avant la gare

Autre endroit, un ancien palais reconverti en Musée

Ici le Musée de Beyrouth, si nous avons eu de la chance avec la Gare, nous avons été très frustrés de n'avoir pas l'autorisation de photographier à l'intérieur

(d'où les clichés pris sur internet)

 

     
 (source photo : http://en.wikipedia.org/wiki/National_Museum_of_Beirut)

 Typique maison Beyrouthine

 Impressionnant vent de sable pendant la nuit, rendant la lumière    orangée

Ici, une vue imprenable sur le réseau électrique de Beyrouth, parfois sur les façades, des nœuds de fils à faire pâlir un agent EDF.

Pour alléger votre lecture, je vous prépare une deuxième partie

pour suivre notre escapade dans le Sud Liban

                           A très vite