avril 2015
BIENVENUE AU LIBAN
2ème partie
Mardi 14, nous partons en bus pour une sortie organisée direction les Grottes de la Jeita, la première se visite à pied et l'autre en bateau, ici aussi pas de photo.
Il faut savoir que les grottes font partie des plus belles au monde, une des chambres a une hauteur de 120m, c'est assez impressionnant.
La grotte inférieur que l'on visite en bateau a été habitée à l'époque préhistorique et a été redécouverte en 1836
Petit train qui fait la navette entre les deux grottes
Nous remontons dans le bus et nous filons vers BYBLOS (Jbeil),
L'histoire étudiée dans les livres que nous pouvons toucher et fouler de nos pas, c'est un peu un rêve.
Le château construit par les Croisés
C'est sur le site des obélisques que les statuettes phéniciennes de l'Age du Bronze Moyen (soit environ de 2 000 à 1 500 avant JC) ont été découvertes.
(source :http://corinefertiti.blog.lemonde.fr/2010/01/14/beyrouth-3-le-musee-national-2/)
Les colosses de Byblos, sont au musée de Beyrouth, comme une grande partie des vestiges retrouvés ici.
Entrée du Souk
Ici des colonnes romaines pour consolider le mur du château des Croisés, déjà des idées pratiques, malgré le fait de détruire pour résister !
Rien à voir avec les ruines de Byblos, mais les fenêtres de ce restaurant sont si jolies
La journée se poursuit avec un délicieux repas dans un restaurant au bord de la mer, composé de "mezzés" spécialité libanaise : plusieurs plats froids - taboulé, kibbé (boulettes chaudes ou froides) hommous, labné (fromage doux) fattouche (salade libanaise) que l'on mange avec le pain libanais et bien d'autres délices.
La cuisine libanaise et riche en saveur, variée et généreuse, toujours avec des produits frais, c'est un réel bonheur de se mettre à table et de goûter aux plats traditionnels.
C'est sur cette note de douceur que nous reprenons notre circuit, nous allons jusqu'à Jounieh prendre de la hauteur avec le téléphérique qui va nous porter jusqu'à Notre Dame du Liban au village d'Harissa.
Jounieh possède également le plus grand casino du Liban et du Moyen Orient.
Ascension spectaculaire où les petites bennes frôles les balcons des immeubles.
A la gare d'arrivée, il faut prendre le funiculaire pour grimper sur la place du village.
C'est sur cette note de douceur que nous reprenons notre circuit, nous allons jusqu'à Jounieh prendre de la hauteur avec le téléphérique qui va nous porter jusqu'à Notre Dame du Liban au village d'Harissa.
Jounieh possède également le plus grand casino du Liban et du Moyen Orient.
Ascension spectaculaire où les petites bennes frôles les balcons des immeubles.
A la gare d'arrivée, il faut prendre le funiculaire pour grimper sur la place du village.
La vue est splendide
Notre Dame du Liban
L’Église à l'allure futuriste
Notre journée s'achève, nous sommes sous le charme de nos découvertes, un peu fatigués car soumis à la cadence de notre guide qui a dû boucler ses visites dans les temps. Nous somme ravis malgré tout de cette escapade finement commentée par Madeleine que nous remercions chaleureusement.
Mercredi 15, un peu de repos, juste quelques pas dans les rues de Beyrouth .
Jeudi 16, notre fille va nous faire découvrir le Sud du Liban, nous voici sur la route pour Saida à environ 50 km de Beyrouth. La route et bordée de culture de banane.
Nous commençons par un parcours dans les ruelles étroites où il est agréable de se perdre
On pousse une petite porte et nous entrons au musée du savon
une visite instructive où l'on découvre les différentes étapes de la fabrication
C'est dans ce grand bac qu'était fondu le savon, on chauffait par dessous
Avec cet outil qu'on fractionnait les savons une fois secs
Mur de savon
Différents "tampons" pour estampiller les savons
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Là, je vous laisse ouvrir la porte et tomber sous le charme du palais DEBANNE, il faut savoir où il se trouve car son entrée et très discrète
Nous sommes sur le toit avec une vue imprenable sur Saida
Cette pâtisserie et une des meilleures du Liban, le patron fait goûter sa marchandise généreusement pour notre plus grand plaisir
Le CARAVANSÉRAILS (KHAN EL-FRANJ)
Ce grand bâtiment rectangulaire servait à loger dès le XVIIe siècle les négociants et les marchandises qui arrivaient à Saïda, il abritait aussi les chevaux.
autre bâtiment en bord de mer
LE CHÂTEAU DE LA MER
Construit par les Croisés (13ème siècle) fait de matériaux arrachés à des monuments Romains
Tout en cachettes et en recoins, c'est le repaire des amoureux
Petite Mosquée
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Encore quelques km afin de nous rendre sur le site archéologique d'All Bass. On accède au site par la route qui longe
le camp palestinien d'Al Bass à l'est de Tyr.
Entrée de l'ancien funérarium de la ville romaine
Les différents tombeaux datent entre
le 2ème avant JC et le 6ème après JC, et de l'époque
byzantine pour les plus récents.
Ici, l'Aqueduc qui amenait l’eau sur 6 km,
L'Aqueduc le long de l'hippodrome
De l’autre côté le plus grand Hippodrome Romain au monde 480 m de long, 20 000 spectateurs pouvaient prendre place
C'est E N O R M E
Escalier pour monter sur les tribunes
Au centre de l'hippodrome se trouve une colonne ainsi que les restes d'une plateforme autour de laquelle les courses se déroulaient, on distingue derrière la colonne le bout de cette plateforme, on peut encore voir les restes d'une fontaine. Ce devait être splendide.
Mosaïque retrouvée sur le site
Nous ne nous lassons pas de cette immersion dans le passé, à une encablure de là, un autre site dans la ville de Tyr va également nous faire rêver, nous ne visiterons que les Grands Thermes, bien d'autres sites sont à voir, mais il faut faire un choix.
C'était une grande citée Phénicienne, et selon la légende c'est ici que fut découvert la pourpre. Ce lieu fait partie du patrimoine mondiale de l'Unesco.
Comme dans les livres !
Combien de sandales romaines ont foulées ces marches
Formidable balade hors du temps, pour que notre imagination vagabonde revienne dans notre époque, et aussi pour alléger nos pieds de cette sportive expédition, il nous faudra cette délicieuse pose au bord de la mer.
Vendredi 17, nous vivons déjà notre dernier jour de visite, aujourd'hui, nous allons passer de l'autre côté du Mont Liban pour connaître un petit bout de la vallée de la Bekaa (appelé le grenier du Liban), nous allons encore une fois être témoin de toute la beauté de ce pays magique.
DAR EL QAMAR dans le CHOUF
Ce fut la capitale du Mont Liban, c'est une des rares communes du Liban à avoir un plan concret d'urbanisme et à s'y tenir.
L'institut Français
Sa cour, vue de la terrasse au dessus
Nous continuons notre route dans la montagne, les villages se succèdent, de belles demeures, des châteaux, il faut retenir, regarder, enfouir dans sa mémoire toutes les images qui défilent, et puis, nous arrivons à BEITEDDINE, célèbre pour son Palais.
Ce palais a été la résidence principale de l'Emir Bachir Chebab, tout est magnifiquement présenté, on se croirait dans un conte
Les appartements de l’Émir
Dedans
Dehors
Le Salon de réception
Par une discrète porte sur le côté du Palais, se trouve les Thermes dans un état de conservation remarquable
Imaginez la chaleur et le plaisir des gens à venir s'installer sur les estrades après les bains
Je ne peux résister à refaire une visite dans les salles du Palais, les décors et l'ambiance m'attirent et m'émerveillent.
Nous descendons les escaliers pour aller visiter les
anciennes écuries qui abritent aujourd'hui un musée où sont exposées de
splendides mosaïques. Beaucoup de visiteurs font abstraction à cet endroit, c'est dommage, les mosaïques sont remarquables et nous avons une autre vision du Palais depuis le jardin.
Nous sortons du Palais avec le sentiment d'avoir capturé un peu de sa vie du temps où il était habité.
Une autre merveille du Liban nous attend encore un peu plus haut dans la montagne, en route ...
Les Cèdres de Maaser El Shouf
La réserve des Cèdres de Maaser El Shouf nous tend les bras "plutôt les branches", c'est la plus grande réserve du Liban avec plus de 3 millions d'arbres, située entre 900 à 1 950 m, nous allons faire une randonnée chaudement habillé car nous somme à 1750 m d'altitude. Nous allons également faire la rencontre de quelques ancêtres dont un qui va nous intimider et devant lequel nous allons, encore une fois, laisser voguer notre imagination.
la neige n'est pas loin
Voici ces Messieurs et certainement ces Dames
Les cônes qui poussent sur le dessus de la branche font la différence entre le Cèdre les autres conifères
Est-il venu s'assoir à son pied ?
Ce Cèdre est extraordinaire, il a poussé sur un tout petit bout de terre au bord des rochers, il est sur toutes les photos des brochures et souvenirs des touristes
De cette balade entre ces grands pères et le patriarche de plus de 3000 ans, nous ressortons un peu émus, on apprend que pour certain Cèdre (les plus vieux) la partie que nous voyons hors de terre est le sommet de l'arbre, donc imaginez ce qu'il y a en dessous.
Encore une étape à faire avant le retour à Beyrouth, nous passons de l'autre côté de la montagne pour redescendre dans la plaine de la Bekaa qui s'étend sur 4000 km2 (soit plus du tiers de la superficie du Liban). C'est ici que l'on trouve les cultures des céréales, des vignes, et bien d'autres fruits et légumes.
Nous avons rendez-vous chez un viticulteur pour la visite des caves et pour déjeuner. Ici, déjeuner s'étant sur tout l'après midi, nous somme dans les temps bien qu'il soit bientôt 14h30
Je vous présente de domaine du Château de Kefraya; il fait partie des 3 plus grands producteurs du monde par sa superficie de terrain pour un seul propriétaire (400 hectares de vignes)
Vue sur la vallée de la Bekaa
Entrée du Domaine de Kefraya
Le restaurant
La cave
au retour
Samedi 18, tout a une fin, il nous est bien difficile de penser à rentrer en France, tant nous avons fait une rencontre attachante avec ce pays, tout est différent sans y être vraiment.
C'est une drôle de sensation de se sentir presque chez soi alors que nous ne sommes jamais venus, cela est très agréable.
Nos diverses sorties, nous ont donné les différents visage du Liban l'impression changer de pays selon l'endroit.
Les gens semblent moins stressés, sensibles à l'entraide et à la communication, le fait d'avoir une carte touristique dans les mains, 2 ou 3 personnes vont spontanément vous demander ce que vous rechercher. Beaucoup de gentillesse, de sourire et de fierté que l'on vienne jusqu'ici en touriste, partout nous étions les bienvenus.
Il n'y a pas la barrière de la langue, on entend dans la rue le Libanais, l'Anglais et le Français, cela fait que nous n'avons pas le sentiment dépaysé.
Contrairement aux idées reçues, aucune insécurité, nul part, nous nous sommes baladés comme partout, quelques points névralgiques sont protégés par les militaires mais rien de plus surprenant que de passer une frontière.
Nous avons une chance extraordinaire d'avoir fait ce voyage, nous vous souhaitons de faire la connaissance de ce pays et comme nous de vous laisser emporter par sa beauté et son accueil.
Il nous reste à remercier notre fille pour sa patience et sa générosité tout le long de cette semaine, de sa disponibilité et de sa bonne humeur.
Un dernier repas au soleil sur la terrasse
Au revoir beau pays, au revoir, car j'ai fait la promesse au Vieux Monsieur de 3000 ans de revenir.
MERCI MILLE FOIS CÉLINE
POUR CE MERVEILLEUX CADEAU
Bonjour Jacqueline,
RépondreSupprimerCette rencontre avec ce pays a été pour moi magique !!! Tout est propre, les sites touristiques très bien entretenus et que dire de ces mosaïques, de vrais trésors !!!!
Merci pour ce grand partage qui m'a fait découvrir un pays auquel je n'aurai même pas pensé visiter !!! bise charentaise. marie
Quel dépaysement !
RépondreSupprimerGrâce à ce magnifique reportage tout en sensibilité, ce pays qui m'évoquait surtout des images de guerre aura désormais, pour moi, un nouveau visage.
Merci beaucoup de nous avoir permis de suivre tes pas, bises et bon dimanche, Martine.
Bonjour,
RépondreSupprimerMagnifique ... Je ne voyais pas le Liban comme ça. J'en étais resté aux images TV où on ne voit que destructions dues aux bombardements et attentats. Merci pour la remise en place de mes idées.